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2021-08-15T15:42:54+02:00

Notes d'été

Publié par montanié julie

Des oies aux oisons, des oisons aux oies. (26 avril)

Guitare, violon, piano dans le kiosque. (4 mai)

Soleil et poussée de fleurs fraîches dont myosotis et bleuets. (20 mai) 

Une mariée de dos vient de franchir le pont de bois. (29 mai)

Une jeune fille à béquilles s'apprête à passer le pont. (10 juillet) 

Comme il pleuvra de moins en moins, on injectera des gouttes sous la voûte du ciel bleu. (10 juillet)

La lumière et le vent remplacent la pluie sur la fixité des feuilles. (10 juillet)

Aujourd'hui, même un vélo de pianiste en train de jouer portait une couverture. (15 juillet) 

Ajustements verts au rose, car des sortes de dahlias ont poussé dans les buissons. (16 juillet)

Lac musicien musical sous la cadence d'une averse et piano emmitouflé. (18 juillet) 

L'humanité embellira simplement parce que les vieux seront tombés comme des mouches. (18 juillet)

Des roues remplies et armées, pour protéger les rayons qui tournent en boucliers roses. (18 juillet) 

Toutes ces nervures qui grimpent pour assaillir le soleil. (18 juillet)

Devinette: Un masque noir, nid d'amour creusé entre deux troncs d'arbre et deux enlacés dedans. Réponse: le hamac tendu entre midi et deux, déjà retiré à quinze heures. (19 juillet)

La pianiste au canotier d'une brillance nocturne, moire violette et bleu foncé. Et toutes ces feuilles qu'elle dompte à force d'accords parfaits... (19 juillet) 

C'est l'été de tous les shorts. On aurait dit autrefois: "c'est l'été de tous les sports". (19 juillet)

Des feuillages si dessinés que la lumière y roucoule. (20 juillet)

Glisse des yeux, glisse des corps. Tous ceux qui ne sont pas vissés, collés, scotchés sur un siège sont branchés à un écran ou ils partent s'encapsuler au volant d'une voiture. Ou bien, posés sur un banc, ils côtoient une bouteille et travaillent à caresser à la fourchette de bois, avant de les ingurgiter, des mélanges et bouillies achetées dans du plastique. Je digère une pandémie. (20 juillet)

Un lac couvert de vogueries, un ciel privé de pierreries. (20 juillet)

Devinette: Touiller en artiste peintre et non en piocheuse de macaronis-pesto, pour discriminer les verts. Réponse: la peintre du meilleur banc, travaillant de la palette à proximité du kiosque. (22 juillet)

A partir de la mi-juillet, les fleurs du miroir liquide filent à contre-sens du vent. (22 juillet)

Maigrir de soif près d'un lac qui a généré un kiosque aux mélodies plus fluides. (22 juillet)

Devinette: Des roues exposent des statues, hommes et femmes en bleu marine, sur les avenues du Parc. Réponse: les agent.e.s de police de la Tête d'Or flottant sur leurs gyropodes. (23 juillet)

L'esthétique du vélo va devenir majoritaire, entre tous autres designs des modes de locomotion. (23 juillet)

Dix-huit heures... Après la pluie, toutes les couleurs sont plus fraîches, celles du lac (y) compris.es. Les ombres des feuilles sont plus nettes, les shorts adidas plus stricts, éperdument sport et mixtes... Endimanché.e.s, enshorté.e.s, c'est la seule loi de l'été ... Une, genre belle de belle, style Laetitia Hallyday, promène sa bouteille spéciale suspendue à une laisse. C'est sa bouteille d'eau chien... (25 juillet)

Maternité... Elle rajuste l'écharpe verte qui rassemble en grappe de chair son nourrisson gros tout blond et se remet à rouler, bras attachés au guidon, pieds rivés à chaque pédale tandis que la tête tète, le père souriant plus loin sur sa propre bicyclette. (25 juillet)  

Une belle frappe de pluie a lavé de vert et violine les (cous des) pigeons, cette nuit. (28 juillet) 

Pourquoi les touches d'un piano évoquent -elles plutôt les chutes et  les cascades que la mollesse d'un coussin? J'admire avec les oreilles. (31 juillet)

Nuages gris, vaches à eau scoutes à vider sur le lac pur et partout une fraîcheur instillée sur les pelouses, à même le miroir humide. Il a bien plu cette nuit et un coup de balai- soleil projette au milieu de la flaque une lactation de glacier. (1 er août)

Un ciel bleu, un arbre vert, sans présence de vitrine. (1 er août)

Mon pianiste préféré a remis son sac à dos et accompagne son vélo jusqu'à l'allée aux fleurs roses. Plus personne ne jouera, il reste  à mieux regarder. Des années qui seront celles des gens aux bras, cous et nuques et mollets ultra-tatoués. (8 août)

Comme il a plu hier, la joie règne. Les arbres et les pelouses ont repris de la vigueur. Et un tape sur un seau pour accompagner le piano, qui raconte aussi le crépitement de l'eau. (8 août)

Flopée de gouttes aiguës sur le climatiseur vert  que nous offre la culture. La new culture romantique, la culture écolo. Des enfants roulent sur les pneus mous de leurs exquises chaussures. Piano, piaillements, premiers pas, foisonnement de petits pieds étreints par de bonnes baskets qu'on souhaite compostables : un miracle de la nature. (10 août)

Encore des oies et odeurs, encore des fleurs et senteurs. Déjà presque onze heures et un extrême soleil  et une extrême torpeur - canicule maximale -. Espère, espère la pluie, espère une averse -pleur. La traduction météo propose: averse faible. (14 août)... 

 

 

 

 

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